Arrivée au monténégro – les bouches de kotor

SEPTEMBRE 2019

Sur la route vers le Monténégro

Enfin, nous décollons de Poitiers (avec beaucoup de retard). Direction les Balkans. Traversée de la France par Limoges et Clermond-Ferrand (arrêt dans un camping près de Lyon), passage du tunnel de Fréjus (pétard ! que c’est cher !). Nous traversons également le nord de l’Italie (Turin, Milan, Trieste), une partie de la Slovénie, la Croatie, un bout de la Bosnie-herzégovine et enfin le Monténégro. 

Nous ferons 3 nuits sur les autoroutes. Pas l’idéal, mais on peut au moins prendre des douches dans les stations services. Nous commençons tout juste à s’adapter à l’aménagement de notre van et pour l’instant nous sommes plutôt contents, même s’il reste encore quelques ajustements à étudier. Mention spéciale à une aire d’autoroute croate : neuve, (très) grand parking, une vue sur la vallée en contre-bas, kiosque pour manger, pas un bruit la nuit.

L’autoroute en Italie n’est pas terrible : beaucoup de camions, des travaux et des réductions de voies qui nous ralentissent. L’entrée en Slovénie nous fait quitter l’autoroute et emprunter des voies nationales qui jalonnent au milieu d’un paysage vallonné et verdoyant. Ça rappelle le Massif Central. C’est agréable et cela nous change des camions. On se rendra compte plus tard que nous avons acheté une vignette à 15€ pour circuler en Slovénie pensant que c’était obligatoire mais, au final, elle n’est d’aucune utilité. 

En Croatie, sur la côte adriatique, la route le long de la mer est très belle. Elle est aussi plus longue et fatigante, car on n’avance pas à plus de 50 km/h.

Que les paysages sont beaux, que les constructions humaines sont laides : marinas, hôtels à tous les coins de rues, viaducs enjambant les vallées.

Enfin, nous arrivons au Monténégro, par les célèbres Bouches de Kotor, connues comme étant le seul fjord méditerranéen. 

herceg novi

Les Bouches de Kotor 

Après ces 3 jours interminables de routes, nous nous arrêtons à Herceg Novi, petite villégiature au bord de la mer. Déjà 1ère chose : on met les tongs. Eh oui ! le soleil et la chaleur sont au rdv. Le village est agréable et mignon avec ses escaliers et venelles qui permettent de descendre jusqu’à la mer.

C’est l’heure de déjeuner et on se décide pour un des nombreux restaurants le long de la baie. Nous nous régalons d’une bonne salade grecque arrosée de la bière locale, la Niksicko. 

Morinj

On reprend la route côtière pour s’arrêter à Morinj et son camping le Nakula. Un peu cher (22€ /nuit) mais là, nous n’avons qu’une envie, c’est d’arrêter de rouler et se poser. Il fait très chaud, le temps tourne à l’orage. D’ailleurs, dès le lendemain, il pleut des cordes et nous petit-déjeunons sous le hangar du camping. Une accalmie, on en profite pour aller prendre un café au bar de la plage (quasiment les pieds dans l’eau) et établir un plan de bataille pour les jours à venir. 

On visite ce petit village annoncé comme un village de pêcheurs…on a cherché les pêcheurs, mais on n’a pas trouvé. Un chemin s’élève que nous empruntons. Il est jalonné de figuiers et de grenadiers. Les figues sont sucrées et délicieuses, le laurier très odorant  !

Le midi, on s’arrête dans un restaurant près de la rivière. On commence par l’alcool local : un rakija, sorte d’eau de vie. Pétard ! c’est vachement fort. Cela dit le serveur nous avait prévenus. Jérôme se régale d’une daube d’agneau et moi d’un risotto au parmesan et jambon fumé. C’est très bon et les quantités sont là ! ce qui sera toujours le cas dans tous les restaurants où nous irons.

Nous tentons une ballade à pied à partir du camping mais les routes ne sont pas étudiées pour les marcheurs. Après 20 minutes à faire sans cesse attention aux véhicules venant derrière et devant nous, nous renonçons.

Perast

Le lendemain, nous prenons la direction de la ville historique de Kotor. Bien nous a pris… la route est rapidement bloquée en raison d’une compétition de triathlon. Demi-tour et décision de visiter Perast, la ville aux 17 palais et 16 églises (cf.lonely planet). On se gare bien avant pour éviter de payer le parking à l’entrée de la ville (à cette saison 5€ la journée). Les rabatteurs surveillent. 

Le village, car c’est bien un village, est au bord de l’eau. Il fait face à 2 îlots, sur lesquels ont été construits une église et un monastère. Ils peuvent se visiter en prenant une petite embarcation pour une 20aine d’euros par personne. C’est très touristique et cela se ressent. De nombreux cars déversent leur cargaison de visiteurs. 

C’est pittoresque et très joli. Certains palais ont été depuis transformés en hôtels de luxe et restaurants haut de gamme. Les prix s’en ressentent. Et évidemment il n’y a pas de possibilité de visiter ces palais.

Mais on peut quand même apercevoir la richesse de l’architecture en prenant le temps d’observer le détail des façades. Nous prenons quelques escaliers pour essayer de visiter l’intérieur de la ville et de prendre de la hauteur. 

Pause café et petit moment de solitude pour moi qui demande au gérant où sont les toilettes. J’ai bien compris ce qu’il me dit mais doute quand je dois entrer dans une maison particulière. Et c’est bien le cas.

En sortant de Perast, nous aurions aimé manger des huîtres et des moules comme le proposait une pancarte, mais les ostréiculteurs sont au boulot. Nous déjeunons alors sur le pouce, sous un orage (le 6éme en 48h !!)

Nous prenons la direction de Stoliv, sur la péninsule des Bouches de Kotor. Nous quittons le grand axe routier pour s’engager sur une route secondaire étroite et quelque peu défoncée pour faire le tour de la péninsule. 

Au final, cette ambiance très (trop) touristique nous décide à quitter le coin pour prendre un peu de hauteur vers le Parc National Lovcen.